Automobilistes, une nouvelle taxe prévue par le budget 2025 risque de peser lourdement sur votre budget dès le 1ᵉʳ mars 2025.
Cette réforme du malus écologique ne concerne plus seulement les véhicules les plus polluants, mais pourrait bien impacter un grand nombre de conducteurs, y compris ceux qui roulent avec des modèles considérés jusqu’ici comme raisonnables.
Vous pensez être épargné ? Détrompez-vous.
Chaque année, le gouvernement durcit les règles pour encourager la transition écologique et réduire les émissions de CO₂. En 2025, les seuils vont encore baisser, rendant éligibles au malus écologique des voitures qui, jusqu’à présent, n’étaient pas concernées. Pire encore, les montants de la taxe s’envolent, atteignant des niveaux record.
Mais qui devra payer ? Quels véhicules sont visés ? Combien cela va-t-il vous coûter ?
Avant de céder à la panique ou de revoir vos projets d’achat automobile, découvrez en détail les nouvelles règles et les solutions pour éviter cette hausse. Car oui, il existe des moyens d’échapper à cette facture salée.
Cette taxe pourrait-elle s’appliquer à votre voiture ?
Chaque année, les réglementations évoluent, et en 2025, le malus écologique va connaître un sérieux durcissement. Si vous pensiez être à l’abri parce que vous ne roulez pas en SUV de luxe ou en grosse cylindrée, détrompez-vous !
Désormais, la liste des véhicules concernés par cette taxe s’allonge. Même des modèles populaires comme la Peugeot 208 ou la Renault Clio pourraient être impactés.
Le seuil d’émission de CO₂ déclenchant le malus sera abaissé, ce qui signifie que davantage de voitures seront taxées.
Alors, que vous rouliez en compacte, en berline ou en SUV, il est temps de vérifier si votre voiture fait partie de la liste des modèles touchés.
Quels modèles de voitures seront concernés par la hausse ?
Contrairement aux idées reçues, ce ne sont plus seulement les grosses voitures sportives qui sont visées par cette taxe.
Avec l’abaissement du seuil d’émission de CO₂ à 113 g/km (contre 118 g/km en 2024), des modèles du quotidien entrent désormais dans la ligne de mire.
Voici quelques exemples de voitures désormais taxées :
- Peugeot 208 PureTech 100 ch : malus d’environ 50 €.
- Dacia Sandero : malus d’environ 230 €.
- Volkswagen Golf 1.5 TSI : malus d’environ 3 119 €.
- BMW Série 3 essence : malus d’environ 7 462 €.
- Porsche 911 : malus plafonné à 70 000 €, soit le montant maximum fixé pour 2025.
Ces montants varient en fonction des versions et des équipements des véhicules. Il est conseillé de se renseigner auprès des concessionnaires ou sur les sites officiels pour obtenir des chiffres précis avant tout achat.
Avec ce durcissement du malus, même des véhicules autrefois considérés comme raisonnables en termes d’émissions commencent à être touchés, rendant les choix d’achat plus complexes pour les automobilistes.
Quel sera le montant du malus en 2025 et pour les années à venir ?
En 2025, le malus écologique continue de se durcir avec un seuil de déclenchement abaissé à 113 g/km de CO₂, contre 118 g/km en 2024.
Cette évolution signifie qu’un plus grand nombre de véhicules seront soumis à cette taxe, avec des montants qui augmentent drastiquement selon le niveau d’émissions.
Les nouveaux barèmes du malus en 2025
Voici à quoi ressemblera la grille de taxation pour les véhicules neufs immatriculés à partir du 1ᵉʳ mars 2025 :
- À partir de 113 g/km : malus débutant à 50 €.
- Entre 140 et 150 g/km : malus de 1 000 à 2 500 €.
- Entre 160 et 180 g/km : malus grimpant entre 5 000 et 10 000 €.
- Au-delà de 190 g/km : malus dépassant les 20 000 €.
- Plafond du malus : fixé à 70 000 € pour les véhicules émettant plus de 192 g/km.
Les véhicules sportifs et de luxe sont particulièrement touchés par ces nouvelles mesures. Une Porsche, une Lamborghini Aventador ou une Ferrari 812 Superfast, par exemple, atteignent directement le plafond de 70 000 €.
Les prévisions pour les années à venir
Le gouvernement prévoit un renforcement progressif du malus écologique au fil des années, avec une baisse continue du seuil d’émissions et une augmentation des montants taxés. Voici ce qui est prévu :
- 2026 : le seuil de déclenchement du malus baissera à 108 g/km, avec un plafond maximal de 80 000 €.
- 2027 : le seuil sera encore abaissé à 103 g/km, et le malus maximal pourrait atteindre 90 000 €.
En parallèle, un malus au poids est progressivement mis en place, pénalisant les véhicules dépassant un certain poids, notamment les SUV et les voitures thermiques plus imposantes.
Face à ces évolutions, les automobilistes devront anticiper leurs choix et envisager des alternatives comme l’achat de véhicules hybrides ou électriques, qui bénéficient encore d’exonérations sur ces taxes. Le marché de l’occasion pourrait également être favorisé, puisque le malus ne s’applique qu’aux voitures neuves.
Comment éviter de payer ce malus ?
Face à cette hausse du malus écologique, plusieurs solutions s’offrent à vous :
- Opter pour un véhicule moins polluant : les modèles hybrides ou électriques restent exonérés de ce malus.
- Se tourner vers le marché de l’occasion : le malus écologique ne s’applique qu’aux voitures neuves.
- Profiter des primes à la conversion et des aides pour l’achat d’un véhicule propre.
- Comparer les modèles avant l’achat et choisir un véhicule dont les émissions restent sous la barre des 113 g/km.
En tenant compte de ces éléments, il est possible de réduire considérablement l’impact financier de cette réforme et de choisir un véhicule adapté à ces nouvelles contraintes.
Faut-il acheter avant le 1ᵉʳ mars 2025 ?
Si vous prévoyez d’acheter une voiture neuve et que vous hésitez encore, il pourrait être judicieux de finaliser votre achat avant l’entrée en vigueur de cette réforme.
En effet, si votre véhicule est actuellement non taxé ou faiblement taxé, il pourrait voir son malus exploser après le 1ᵉʳ mars.
Par ailleurs, certaines concessions automobiles pourraient proposer des offres promotionnelles pour écouler leurs stocks avant l’application des nouveaux barèmes. Cela peut être une bonne occasion de négocier un prix plus intéressant.
En conclusion, cette réforme du malus écologique vise à accélérer la transition vers des véhicules plus respectueux de l’environnement.
Cependant, elle risque aussi d’alourdir considérablement la facture pour de nombreux automobilistes. Mieux vaut donc anticiper et faire le bon choix pour éviter les mauvaises surprises financières en 2025.
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