Il est des conversations que l’on évite, des vérités que l’on repousse. Pourtant, lorsque la fin de vie approche, les mots que l’on a longtemps cachés émergent, souvent avec une douleur poignante.
Ces confessions ne sont pas seulement des paroles en l’air ; elles sont les dernières réflexions de ceux qui, sur leur lit de mort, prennent un dernier regard sur la vie qu’ils ont vécue. Ces paroles, recueillies par des infirmiers et soignants, nous dévoilent une réalité que beaucoup préfèrent ignorer.
Ce sont des regrets… Des regrets que certains d’entre nous risquent de porter, car, sans le savoir, nous vivons peut-être déjà en empruntant les chemins qui y mènent. Une infirmière en soins palliatifs a partagé ses expériences et ses observations sur ces regrets les plus fréquents.
Et croyez-le ou non, ce que beaucoup regrettent avant de mourir pourrait bien changer votre façon de vivre… si vous lisez bien entre les lignes.
Prêt à découvrir ce que les mourants souhaitent avoir fait différemment avant qu’il ne soit trop tard ?
Voici les 5 regrets les plus fréquents en fin de vie, à méditer sans plus tarder.
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1. « J’aurais aimé avoir eu le courage de vivre la vie que je voulais vraiment, fidèle à moi-même, pas celle que les autres attendaient de moi. »
Bronnie Ware raconte dans son livre Les 5 regrets des personnes en fin de vie que c’est le regret qui revient le plus souvent.
Elle témoigne que beaucoup de ses patients lui confiaient qu’ils avaient vécu selon des attentes extérieures : “J’ai vu des hommes et des femmes lutter pour répondre aux attentes de leurs parents, de leur conjoint, de leurs enfants ou de la société en général. À la fin de leur vie, ils me disaient souvent qu’ils auraient dû vivre pour eux-mêmes.”
“Il est surprenant de constater à quel point les gens ont peur d’être eux-mêmes, même sur leur lit de mort. Beaucoup n’ont jamais osé dire ‘non’ ou suivre leur propre voie”, confie-t-elle.
Ce regret nous rappelle que vivre selon les désirs des autres ne mène pas à une vie épanouie. Bronnie ajoute : « Si vous sentez qu’un rêve ou une passion vous habite, n’attendez pas. La vie est trop courte pour ignorer ce qui vous fait vibrer. »
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2. « J’aurais aimé avoir travaillé moins dur. »
Un autre regret commun, notamment chez les hommes, concerne la carrière professionnelle. « Je ne peux pas compter le nombre d’hommes qui m’ont dit : ‘J’ai sacrifié trop de temps avec mes enfants et ma femme pour courir après un travail sans fin.’”, raconte Bronnie Ware.
“Ils avaient l’impression d’avoir perdu les moments précieux qu’ils ne pouvaient jamais récupérer. »
Elle explique qu’ils se sont souvent concentrés sur leur carrière pour subvenir aux besoins matériels, pensant que c’était ce qu’il fallait faire, mais à la fin, ils regrettent de ne pas avoir passé plus de temps avec leur famille, leurs amis et d’avoir pris du temps pour eux.
« Les gens réalisent trop tard que le temps passé avec ceux qu’on aime est la chose la plus précieuse. L’argent et les succès professionnels s’effacent, mais les souvenirs avec ceux qui nous sont chers durent. »
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3. « J’aurais aimé avoir eu le courage d’exprimer mes sentiments. »
“Il y a une chose qui m’a frappée plus que toute autre : à la fin, presque tout le monde regrette de ne pas avoir exprimé ses vérités. Ils avaient peur de blesser les autres ou de créer des conflits, mais ils ne réalisaient pas que cela les blessait eux-mêmes en silence”, témoigne l’infirmière.
« J’ai vu des gens pleurer en me disant qu’ils auraient voulu dire certaines choses qu’ils n’avaient jamais osé dire. »
Les non-dits, les rancunes ou les peurs de déplaire sont souvent les causes de ce regret. Bronnie Ware souligne que les personnes qui n’ont pas exprimé leurs émotions à temps se retrouvent souvent seules avec leurs sentiments, ce qui engendre un profond sentiment de tristesse : “Ils m’ont avoué que ne pas avoir exprimé leurs sentiments était une source de souffrance, surtout en ce qui concerne les relations amoureuses ou familiales.”
Si vous avez des choses à dire, il n’y a jamais de bon moment pour le faire… sauf maintenant. « N’attendez pas que la fin de vie vous rattrape pour ouvrir votre cœur« , avertit Bronnie.
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4. « J’aurais aimé avoir gardé le contact avec mes amis. »
Les amis sont des piliers de la vie, mais la routine quotidienne, les responsabilités et les préoccupations personnelles peuvent rapidement faire éloigner les relations amicales. « Beaucoup de mes patients avaient des amis qu’ils avaient perdus de vue et qui leur manquaient terriblement. À un moment donné, ils se retrouvaient seuls et se rendaient compte qu’ils avaient négligé ces relations« , raconte Bronnie.
Elle poursuit : « Je me souviens d’un patient qui m’a dit : ‘J’ai vu les années passer sans prendre de nouvelles de mes amis, et aujourd’hui, je me rends compte que je me suis enfermé dans ma vie de famille et de travail, en négligeant ce qui me rendait vraiment heureux.‘ »
Cela rappelle l’importance de maintenir des liens solides avec nos amis, car ces relations sont essentielles au bien-être émotionnel. Comme l’explique Bronnie, “L’amitié est un trésor trop souvent sous-estimé. Ce n’est jamais trop tard pour renouer avec ces relations. »
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5. « J’aurais aimé m’être donné la permission d’être davantage heureux. »
« Ce regret a été le plus choquant pour moi », déclare Bronnie. « Les gens pensent qu’ils doivent accomplir des choses avant de pouvoir être heureux, mais ce qu’ils réalisent à la fin, c’est que le bonheur est une décision. » Elle note que beaucoup ont attendu le « moment parfait » pour être heureux, en pensant que le bonheur était lié aux accomplissements extérieurs.
“Il est triste de constater combien de personnes passent leur vie à se chercher ailleurs, au lieu de choisir d’être heureux dans l’instant présent », ajoute-t-elle. “Je me souviens d’une patiente qui m’a dit : ‘Si j’avais su que le bonheur était dans les petites choses, dans le simple fait d’apprécier la vie, je n’aurais pas attendu la fin pour me permettre de le vivre.’”
Ce regret nous invite à profiter de la vie dans l’ici et maintenant, sans attendre un moment futur incertain pour être heureux.
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Conclusion : Vivre sans regrets
Ces regrets ne sont pas inévitables. Il est encore temps de changer, de réorienter sa vie, d’apprendre à vivre pour soi-même, d’être plus présent avec ceux qui comptent, et surtout, de choisir d’être heureux. Comme le souligne Bronnie Ware : « Ce n’est jamais trop tard pour agir, pour recommencer, pour choisir une vie sans regrets. »
Si vous avez lu jusqu’ici, ces mots sont là pour vous inviter à réfléchir et peut-être à faire des ajustements importants avant qu’il ne soit trop tard. Les mourants ne parlent pas pour nous faire culpabiliser, mais pour nous avertir. Ces leçons peuvent transformer notre quotidien si nous sommes prêts à les entendre et à y répondre.
La vie est courte, ne la passez pas à regretter ce que vous n’avez pas fait. Le temps est maintenant… et le choix vous appartient.
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