Le gouvernement envisage de nouvelles pistes pour financer la protection sociale et faire face aux défis du grand âge. Parmi les idées avancées, une proposition a suscité une vive controverse : la mise à contribution de certains retraités. Cette mesure, évoquée ce mardi matin sur TF1 par Astrid Panosyan-Bouvet, ministre du Travail et de l’Emploi, pourrait bien changer la donne.
Alors que les actifs sont déjà sollicités via des mesures comme l’augmentation du temps de travail, une autre catégorie de la population pourrait être concernée. Mais qui, exactement, devra participer à cet effort collectif ? Et quels seraient les montants envisagés ? Les réponses pourraient surprendre.
Une mesure pour alléger la charge sur les actifs
La ministre a justifié cette réflexion en expliquant que le financement de la protection sociale repose aujourd’hui trop lourdement sur les entreprises et les travailleurs. Selon elle, il est essentiel de mieux répartir cet effort afin de préserver les salaires nets et d’éviter une hausse du coût du travail.
Elle a également rappelé que d’autres pistes sont déjà sur la table, notamment celle de demander aux actifs de travailler sept heures de plus chaque année, sans rémunération.
Cette mesure, votée par le Sénat en novembre dernier dans le cadre du projet de loi de finances de la Sécurité sociale, pourrait rapporter jusqu’à deux milliards d’euros dès 2025. Mais cela ne suffira pas à couvrir les besoins liés au financement de la branche autonomie.
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